Introduction
La France est clairement une « startup nation » avec pas moins de 1,3 million de startups en 2024 selon l’INSEE et le baromètre 2024 sur “la performance économique et sociale des startups » réalisé par France Digitale et le cabinet EY. Elle positionne ainsi au 5ème rang mondial.
Cependant, le taux de succès de ces entreprises, qui se mesure par la survie de l’activité au-delà du fameux cap des 3 ans, ne serait que de 10%. Après avoir fait quelques recherches, cette rumeur ne semble pas avérée par des études sérieuses. Cependant certains sites comme, Tool Advisor évoquent plutôt un taux de succès compris entre 10 et 40%.
Mais tout de même, il en ressort un postulat sans appel : créer sa startup est un pari risqué.
Chez Bility, cela fait plus de 11 ans que nous accompagnons des projets digitaux innovants, notamment auprès des startups. Et de notre solide expérience, nous avons pu observer des tendances et des facteurs clés de sucés que nous sommes ravis de vous partager ici.
Voici donc un condensé de cette expérience que nous avons synthétisée en quelques conseils pour vous, porteurs de projet startup : qu’il s’agisse d’un produit SAAS, d’un app innovante, d’une plateforme web ou même d’une marketplace.
Ces quelques minutes que vous passerez à lire ces lignes vous permettront, je l’espère, de gagner du temps et de prendre de bonnes décisions !
1. N'attendez pas la perfection, accélérez votre mise sur le marché !
« Le mieux est l’ennemi du bien ! »
Celles et ceux qui me côtoient m’entendent souvent citer cette phrase qui, selon moi, décrit parfaitement notre tentation à toujours vouloir atteindre le produit parfait avant de se lancer, le fameux « Go to market ». Et c’est, selon moi, le plus grand danger d’un projet startup.
En effet, à de nombreuses reprises, nous avons accompagné des CEO de startup voulant que leur produit soit « parfait » avant tout lancement et mise sur le marché.
Mais déjà, parfait à leurs yeux ne veut pas dire parfait pour le marché ! Et c’est un biais qu’il a fallu expliquer avec beaucoup de pédagogie à nos clients CEO : Votre vision du produit n’est pas forcément celle qui rencontrera le plus de succès sur votre marché.
Une statistique illustre d’ailleurs parfaitement le propos : dans 42% des échecs de startups, la solution proposée ne répond à aucun besoin de marché. Les entrepreneurs n’ont certainement pas pris le temps de vérifier la présence d’une forte demande du marché, et peinent donc à trouver des clients et un modèle économique rentable.
Donc le meilleur moyen de tester le marché, c’est tout simplement de s’y confronter, et le plus rapidement possible. Et tant pis si votre produit n’est pas parfait ! Considérez que votre plus grand risque est de viser à côté de votre marché.
Chez Bility, notre conseil sera toujours de vous lancer étape par étape avec une proximité forte avec vos clients potentiels. Rien de tel que rassembler une communauté de « bêta-testeurs » pour obtenir des retours sur votre produit et votre offre. Vous n’imaginez pas les précieux conseils que vous récupérerez grâce à cela.
En bref :
- Interrogez vos clients potentiels sur vos fonctionnalités
- Partagez avec eux vos idées et vos maquettes
- Rassembler autour de votre produit une communauté de bêta-testeurs
- Testez avec eux votre produit
- Itérez, testez, corrigez…
- Et surtout, ne développez pas tout d’un coup : laissez-vous la possibilité de « pivoter »
2. Ne faites pas tout vous-même
Certains de nos clients ont parfois sous-estimé les compétences à réunir pour lancer leur projet. Par exemple, certains se sont improvisés graphistes et ont réalisé eux-mêmes leur logo et/ou leur charte graphique. D’autres ont dessiné eux-mêmes les maquettes de leur produit SAAS sur Figma. D’autres encore (les plus téméraires) se sont même formés à la programmation pour coder eux-mêmes leur produit SAAS !
Souvent pour des raisons budgétaires, ou par manque de confiance ou même par manque de connaissance des compétences requises, ces choix se sont révélés à chaque fois très dangereux.
Dans la plupart des cas, nos clients avaient une expertise métier indéniable qui leur a permis de faire émerger une idée brillante et répondre ainsi à une demande du marché. Mais, la mise en œuvre de ces idées nécessite à chaque fois des expertises complémentaires qu’il faut savoir trouver.
Notre conseil ici sera donc de vous entourer des meilleurs experts qui vous permettront de faire mieux que vous, et d’aboutir à un produit qui surpassera la concurrence et la demande du marché. Et pour votre démarrage, externalisez les compétences que vous n’avez pas, vous et votre/vos associé(s). Vous gagnerez du temps, de l’argent et beaucoup de sérénité.
Donc, par pitié !
- Ne vous improvisez pas graphiste si vous n’en avez pas les compétences
- Ne vous improvisez pas UX/UI designer si vous n’y connaissez rien ou pas grand-chose.
- Et surtout, ne vous improvisez pas développeur ou CTO si vous n’avez pas un minimum d’expérience !
Chez Bility, notre expertise porte justement sur ce dernier point (et non des moindres). Les choix techniques à faire au départ sont primordiaux car ils déterminent les fondations techniques de votre projet. Un mauvais choix au départ peut s’avérer extrêmement coûteux pour la suite.
Bility vous permettra aussi d’avoir des développeurs expérimentés et formés aux dernières technologies du marché, et surtout disponibles de suite pour une mise sur le marché plus rapide !
3. Ne sous-estimez pas votre besoin en financement
Je ne vous apprendrais rien si je vous disais que le financement de votre projet est clairement le nerf de la guerre et qu’il conditionnera fortement la réussite de votre projet.
Ce point est d’ailleurs intimement lié au point précédent « Ne faites pas tout vous-même » . L’externalisation des compétences au démarrage de votre projet est un point clé de votre réussite. Bien évidement, cette externalisation peut coûter un certain prix, mais qu’est-ce que ce prix représente par rapport au fait qu’elle vous permettra de :
- Réduire drastiquement votre go to market avec des compétences déjà formées et disponibles de suite
- Viser juste dès le démarrage avec des professionnels qualifiés
- D’avoir de la visibilité d’un point de vue planning et financier
- D’étendre votre sphère relationnelle
Notez également que votre projet sera d’autant plus crédible auprès d’investisseurs si vous démontrez votre capacité à réunir les meilleures compétences internes ou externes autour de votre projet.
Donc, prévoyez large pour votre financement. Planifiez-le sur 3 ans minimum et faites vous aider par un professionnel pour cela.
Chez Bility, nous saurons établir une première estimation du développement de votre projet : estimation en termes de temps, et en termes de finance. Et pour cela, la meilleure manière d’avancer, c’est de prendre rendez-vous avec moi dès maintenant.
4. Ne restez pas dans votre coin
Ce conseil ne s’appliquera pas forcément qu’aux porteurs de projets startup, mais bel et bien à tous les entrepreneurs qui lancent leur idée.
Cela fait maintenant 11 ans que je dirige Bility et j’ai pu croiser de nombreux entrepreneurs clients de Bility. Mais aussi par mes engagements dans plusieurs cercles associatifs. Notamment le CJD au sein duquel j’ai présidé une section, mais aussi Réseau Entreprendre en tant que membre du conseil d’administration.
Ces engagements m’ont permis de donner un sens à mon activité, mais aussi de rencontrer beaucoup de monde et donc forcément, de créer des opportunités : relationnelles, business, recrutement, finance, levée de fonds, etc.
Et je dois avoir l’humilité de dire que sans ces rencontres, je pense que Bility ne serait qu’un lointain souvenir aujourd’hui…
Certaines personnes que j’ai rencontrées avaient peur de divulguer le secret de leur idée, mais j’ai toujours eu du mal à comprendre ce raisonnement qui consiste à « cacher son idée » de peur qu’on ne se la fasse « piquer ». Il est bien plus risqué pour votre projet de rester dans votre coin « de peur de… » que de partager votre idée. De ce fait, je ne peux que vous encourager à :
- sortir de votre bureau et rencontrer du monde
- parler de votre idée et de votre produit autant que vous pouvez
- travailler votre pitch
- partager votre expérience avec d’autres entrepreneurs
- écoutez et inspirez-vous des bonnes personnes
Et finalement, un potentiel concurrent qui « s’inspirerait » de votre idée, n’est-ce pas là un excellent signe de l’intérêt de celle-ci et que vous avez probablement visé juste ?
5. Évitez les associations à risque
CEO : « Bla bla bla… Donc voilà mon idée. Qu’en penses-tu ? Est-ce que ça te motive ? »
Développeur : « Ah ! L’idée est géniale, j’adore ! »
CEO : « Bon, voici ce que je te propose : tu fais tous les développements et en contrepartie, je te donne 50% des parts. Je ne peux pas te payer maintenant, donc tu gardes ton job actuel dans la boîte pour laquelle tu bosses. Et tu bosses pour le projet les soirs et les week-ends et dès qu’on commence à faire du chiffre, tu rejoins la structure. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Développeur : « Banco ! je suis hyper motivé ! Depuis le temps que je voulais m’investir dans un projet startup ! Je vais enfin être associé ! »
CEO : « Top ! On va faire du bon boulot ensemble. En combien de temps on peut sortir le produit à ton avis ? »
Développeur : « Difficile à dire. Il faut déjà rédiger le cahier des charges, ensuite faire les specs, faire les maquettes, choisir la techno, le dev, la recette… Bref, il faut que je travaille ça à tête reposée. »
CEO : « Ok, on en parle la semaine prochaine alors. »
3 semaines plus tard :
Développeur : « Bon j’ai commencé à travailler sur le sujet, mais il y a beaucoup d’incertitudes, ce n’est pas tout à fait clair… En plus j’ai été malade la semaine dernière. Mais à vue de nez, je dirais qu’il y a environ 3 mois de développement »
CEO : « Ok, allez ! On part là-dessus. Je compte sur toi. »
3 mois plus tard :
CEO : « Bon alors… on en est où ? »
Développeur : « Bah j’ai bien avancé, mais j’ai dû « refacto » tout le code car le nouveau VueJS vient de sortir et ça fera un code plus propre. »
CEO : « Mais ça change quoi pour nos clients ? »
Développeur : « Euh… rien. Mais notre code sera plus maintenable, et quand on aura beaucoup de clients, les évolutions seront plus faciles à développer. Comme je te l’ai dit, je ne souhaite pas accumuler de la dette technique. »
CEO : « Mouais… C’est surtout de la dette financière qu’on est en train d’accumuler là… »
6 mois plus tard :
CEO : « Bon, là ça commence à urger. T’en es où ? »
Développeur : « J’ai trop de taf en ce moment au boulot ! Et je suis parti en vacances avec ma copine pendant 2 semaines. Du coup, je n’ai pas pu avancer comme je le souhaitais. En plus, on a une incompatibilité avec le nouveau NodeJS, et comme je te l’ai dit, je n’ai pas envie d’accumuler de la dette technique. Du coup, il faut que je repasse sur le backend. »
9 mois plus tard :
CEO : « Bon, j’ai testé la première version. ça bug de partout. Qu’est-ce qui se passe ? »
Développeur : « Bah… la nouvelle version de VueJS change complètement. Du coup, j’ai dû me former. J’y passe mes nuits et mes week-ends. Je suis épuisé mais je tiens bon. »
12 mois plus tard :
CEO : « Allo Bility ? Je suis dans une situation difficile. J’ai fait développer ma plateforme par un développeur avec qui je me suis associé. Aujourd’hui, je n’en vois pas le bout et je n’ai plus confiance. J’ai perdu un an. Qu’est-ce qu’on peut faire ? »
*** Fin de l’histoire ***
Certains de nos clients se reconnaîtront certainement dans cette histoire totalement fictive, mais qui rassemble plusieurs situations réellement rencontrées.
Loin de moi l’idée de dire que ce genre d’association ne fonctionne jamais, mais dans cette histoire, on voit clairement qu’il y a un déséquilibre qui génère des frustrations de part et d’autre. Les situations de blocage peuvent faire beaucoup de mal à votre projet, et encore plus quand la compétence tech n’est détenue que par une seule personne. Il y a un risque énorme dans ces situations.
Au-delà des conflits qui peuvent survenir dans une association classique, votre (vos) associé(e)(s) peut/peuvent tomber malade, avoir un accident, vouloir changer de métier, faire un burn-out, etc.
Mes conseils ici seront donc :
- D’éviter les associations à 50/50. Ceci peut générer des situations de blocage complet. Il faut qu’il y ait un décideur
- De veiller à un bon équilibre des apports de chacun
- De sécuriser la partie technique avec plusieurs parties prenantes en maîtrise notamment des codes sources (dépôt de code Git), des accès au(x) serveur(s) et à la base de données, de la documentation technique, etc.
- Faire un pacte d’associé qui définira notamment les règles de sortie des associés. Il faut toujours se mettre d’accord au début, quand tout va bien…
Dans ce genre de situation, une agence de développement comme Bility peut justement être garante de votre souveraineté technique en vous assurant un suivi pérenne de votre partie technique. Chez Bility, nous faisons en sorte que plusieurs personnes connaissent votre projet et qu’il n’y jamais de perte sur ces sujets.
Conclusion
Voici donc les quelques conseils que nous vous prodiguons grâce à notre expérience dans l’accompagnement de projets startup.
Si une ou plusieurs de ces situations vous évoquent quelque chose, je serai ravi d’en parler avec vous. Tout simplement pour approfondir la problématique et trouver des solutions.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire : prendre rendez-vous dès maintenant avec moi !
Écrit avec beaucoup de plaisir et d’engagement, et surtout sans ChatGPT !